Presse locale

Notre site Internet a été présenté à la presse locale le 23 novembre 2016 à la mairie de Plobannalec-Lesconil
par Jean Kervision, Pierre-Jean Berrou et Gaston Balliot, en présence de Bruno Jullien, maire de la commune.

Pourquoi ici ?        Guilvinec, Tréffiagat-Léchiagat et Lesconil étaient des foyers importants de la résistance à l’occupant.
De nombreuses victimes étaient de Lesconil, particulièrement touchée par la répression.
Dans le hall de la mairie ce panneau saute aux yeux :

Et au cimetière de Lesconil on trouve sur les tombes des plaques significatives remarquables

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Ci-dessous l’article paru dans Ouest  France le 24 novembre 2016 :

l'article de Ouest-France
l’article de Ouest-France

L’article du Télégramme du 24 novembre 2016 :

teleg_24nov16Durant la Seconde Guerre mondiale, le Pays bigouden a été un haut lieu de la résistance. Trois Bigoudens, anciens enseignants, viennent de lancer un site dédié qui, s’il rend d’abord hommage au courage de ces résistants, entend prolonger leur souvenir auprès des jeunes générations.
« Il faut que les jeunes connaissent cette histoire », lance Jean Kervision. Cette histoire, c’est celle de la Seconde Guerre mondiale, de l’occupation allemande dans le Pays bigouden et de cette résistance qui s’organise sur le territoire bigouden. Une histoire que Jean Kervision, qui a été instituteur et adjoint au maire du Guilvinec, a bien connue. « J’ai subi la rafle du 12 août 1944 » qui marquera les populations de Guilvinec et de Treffiagat, dont il est originaire. Jean Kervision n’a que 16 ans. Le souvenir est toujours aussi intact. Hier, c’est à Plobannalec-Lesconil, commune qui paya elle aussi un lourd tribut, que Jean Kervision, le Guilviniste Pierre-Jean Berrou, géographe, auteur de nombreuses publications sur l’histoire du Guilvinec et le Loctudiste Gaston Balliot ont présenté, à l’occasion de son lancement, un site Internet consacré à la guerre et la résistance dans le Pays bigouden. Un site dont l’objectif est de « rendre public une foule de documents sur la période de 1940-1944 dans le Pays Bigouden rudement mis à l’épreuve », précise Gaston Balliot. Histoire de rendre hommage au courage de ces hommes et femmes. Histoire également de prolonger leur souvenir auprès des plus jeunes.

« Tous les documents que l’on avait, fallait surtout pas qu’ils soient perdus, surtout dans l’ambiance actuelle », lance Gaston Balliot. Le site revient sur ces cinq années, des premiers clandestins de 1940 aux fusillés de La Torche en passant par l’usine à galets de Tréguennec. Au texte s’ajoutent les photos, comme celle, impressionnante, de l’inhumation provisoire des fusillés de Lesconil dans le cimetière de Plobannalec. La photographie, prise du haut du clocher de l’église, montre une foule compacte de Bigoudènes en coiffe. Il y a aussi ces photos des fusillés de Poulguen.

« Ils venaient de tout le Finistère et ont été regroupés à Poulguen où les Allemands avaient un stand de tir. Ils ont été fusillés et ont été enterrés là », raconte Jean Kervision. Les photos de 1944 racontent la découverte des fosses communes, l’exhumation des corps, montrent ces cercueils numérotés à même la dune et l’hommage rendu dans le cimetière de Penmarc’h.

Une grande part des articles publiés en ligne est issue d’un travail mené dans les années 1980. Jean Kervision a l’idée de proposer dans les bulletins municipaux du Guilvinec, dont il est alors adjoint au maire, des papiers historiques. Il demande à Pierre-Jean Berrou, qu’il a connu sur les bancs de l’école, d’agrémenter ces bulletins par des papiers historiques. Au fil des années, il raconte dans Ar Gelveneg l’histoire des Guilvinistes dans la France libre, les rafles de 1944, la libération au Guilvinec. Parallèlement, il écrit, dans la revue Cap Caval, l’histoire des fusiliers marins bigoudens de la France libre. De son côté, Jean Kervision, responsable du « Travailleur bigouden », organe de la section bigoudène du Parti communiste français côtoie bon nombre de résistants dont Jean Le Brun, Jean Désiré Larnicol et Guillaume Bodéré. Trois figures dont les biographies présentes dans le « Maitron », dictionnaire biographique du mouvement ouvrier et du mouvement social dont il est un des rédacteurs. En ligne, on retrouve ces biographies et de nombreuses autres. « Il y en a une quarantaine », explique Gaston Balliot. C’est lui qui, devant la masse de documents, a eu l’idée de les rassembler sur un même site. Lequel ne demande qu’à s’enrichir. « Nous n’avons pas beaucoup de renseignement sur le haut Pays bigouden », avance Pierre-Jean Berrou. Témoignages et documents sont les bienvenus.


L’article de Bigouden TVbigoudentv_24nov16


Dans le bulletin municipal de Penmarc’h de Juillet 2018 :

Bulletin municipal de Penmarc’h de Juillet 2018

Dans le journal Le Télégramme du 20 mai 2019 :

Fusillés de Poulguen. Leur histoire sur quatre panneaux

Et dans Ouest France du 21 mai 2019 :

Dans Ouest France du 13 juillet 2021 :

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article du Télégramme le 19 novembre 2021

L’association de mise en valeur du patrimoine de Saint-Jean-Trolimon organise une conférence, dimanche 21 novembre, à la salle polyvalente, sur le thème : « Pays bigouden, terre de résistants pendant le conflit 39-45 ».

Le Pays bigouden a payé un lourd tribut durant l’occupation allemande. Fusillés, torturés, assassinés, déportés, le nombre des victimes est impressionnant. Les conférenciers Gaston Balliot et Daniel Quillivic aborderont, chacun à leur tour, différents aspects de cette lutte pour la liberté et contre la barbarie nazie, à travers des documents d’archives (photos d’époque, journaux, documents judiciaires…).

La première partie sera consacrée à la Résistance. Gaston Balliot, qui a très bien connu certaines de ses grandes figures au sein du comité de rédaction du journal communiste « Le Travailleur Bigouden » (entre autres Jean Désiré Larnicol, Guillaume Bodéré, Jean Le Brun ou encore Jean Le Coz), retracera les faits marquants de cette période. Certains presque pittoresques : la construction d’un « mur de l’Atlantique » grâce au concasseur de Tréguennec, l’audacieuse récupération d’armes au large des Glénan, en 1942. D’autres franchement tragiques : les grandes rafles de 1944 au Guilvinec, à Léchiagat et à l’Ile-Tudy, les fusillés de Poulguen, les fusillés de La Torche.

La face sombre de la collaboration

Dans une seconde partie, Daniel Quillivic, qui écrit depuis longtemps sur la face sombre de certains réseaux autonomistes durant cette période, évoquera le rôle de la police de Vichy dans les rudes coups portés à la Résistance bretonne. Notamment celui du commissaire Soutif (chef du service des Renseignements généraux à Quimper) et de certains collabos. Ardent militant pour débaptiser la rue Youenn-Drezen à Pont-l’Abbé, il évoquera également l’insupportable cohabitation entre de nombreuses rues portant des noms de résistant(e) s, et d’autres aux noms de collabos responsables de la mort de tant de patriotes. Un rappel utile au moment où certains manipulent les faits et tentent de refaire l’histoire. À ce titre, Martine Subtil, présidente de La libre pensée 29, rappellera les valeurs fondamentales de la République, un bien commun toujours menacé.