Raymonde FOLGOAS

Raymonde Folgoas-Guillou, 1925-1996.

Résistante dès l’âge de 15 ans. Recrutée dès janvier 1941 par Jean Bernard, de Pont L’Abbé, elle coopère avec les responsables FTP Jean Guyomarch et Jean Thépaut. Militant au plan inter-région, elle partage ses activités entre le Finistère – et d’abord la région du Huelgoat avec Pierre Gac, Annick Dizes, Marcel Nicolas et Yves Cotton – et Paris où elle échappe de peu, en 1944, à la Gestapo.

Elle fait aussi échouer une attaque allemande contre le maquis « docteur Jacq » et, par ailleurs, assure des missions dans le département avec Marcel Lozach, un des responsables des parachutages FTP, avec Albert Yvinec (« Callac ») et Francis Derrien, du Relecq en Plouneour-Menez.
A Tréguennec, elle prend part à la visite d’un bateau allemand et, par la suite, participe à la libération du Huelgoat et aux combats de la presqu’ile de Crozon avec la compagnie « Barbusse ».

(lu dans « Le Finistère dans la guerre » par Georges-Michel Thomas et Alain Le Grand)

Une rue de Pont L’Abbé porte son nom :

https://www.letelegramme.fr/local/finistere-sud/ouest-cornouaille/pontlabbe/resistance-hommage-a-raymonde-folgoas-guillou-28-05-2009-399374.php

Raymonde Folgoas-Guillou (1925-1996). C’est une célèbre résistante. Il s’agit de la seule femme honorée à être née à Pont-l’Abbé. Elle entre dans la Résistance en janvier 1941 alors qu’elle un peu plus de 15 ans. En octobre 1942, rescapée de la vague d’arrestations qui avait décimé la Résistance, elle est envoyée à Paris où elle poursuit son action clandestine. En juin 1944, elle prend part à la Libération dans diverses actions et dans les opérations de récupération d’armes ennemies. Elle se distingue sur le front de la presqu’île de Crozon, participant aux combats, faisant le coup de feu, capturant des militaires allemands. Elle pénètre avec son unité dans les bases allemandes de Poulmic, Lanvéoc, Le Fret et l’Ile Longue, en coopération avec les forces américaines.